Promouvoir les modèles de travail flexibles tant dans le secteur public que privé est l’une des priorités du PLR.
Ces deux dernières années ont permis de mettre en lumière la faisabilité de ces nouveaux modèles de travail. Les nouvelles technologies permettent de travailler partout et de gérer son temps. Certes, les formes de travail flexibles sont plus souvent pratiquées dans le secteur des services que dans celui de la construction ou de certaines industries où la présence physique est indispensable. Il est néanmoins important ici de ne pas confondre travail flexible avec les propositions qui circulent en ce moment, de semaine à 32 heures, ni de dénigrer la possibilité de travailler à temps partiel, ce qui est mon cas pour me permettre de pouvoir débloquer du temps pour assumer ma fonction de syndic.
Les formes de travail flexibles supposent un grand sens de la responsabilité individuelle et une grande indépendance, valeurs chères au PLR. De telles conditions de travail sont motivantes pour les collaborateurs et augmentent la productivité. D’une part parce que la flexibilité permet de mieux concilier engagements privés et professionnels et, d’autre part, parce que l’environnement de travail peut être adapté aux exigences du travail proprement dit. De plus, cela a un impact non négligeable sur la mobilité, diminuant la pression sur le trafic, donc sur les nuisances sonores et environnementales, entre autres. Les entreprises qui encouragent cette flexibilité, augmentent aussi, selon la branche, leurs chances sur le marché du recrutement. La jeune génération, ainsi que les personnes hautement qualifiées accordent de plus en plus d’importance à ces critères. Outre le salaire et la sécurité de l’emploi, l’indépendance et la liberté de planification du temps font partie des critères essentiels dans le choix d’un emploi.
Nous nous devons également d’augmenter le nombre de structures d’accueil extrafamiliales avec des horaires plus souples, ainsi que des activités pour les enfants pendant les vacances scolaires. Dans le même sens d’action, nous nous devons d’améliorer la déduction fiscale des frais de garde. L’ancien bénéficiaire de ces structures d’accueil que je suis connais bien cette problématique.
Un autre levier allant dans le même sens d’action est la mise en place de l’imposition individuelle qui ne pénalise plus le travail des femmes, ainsi que la promotion de l’égalité salariale au moyen de mesures incitatives et non bureaucratiques.
La liberté de chacun commence dans l’organisation individuelle, en permettant de faciliter la vie de chacune et chacun.
Le 20 mars, votez et faites voter les listes N° 5 pour le Conseil d’Etat et le Grand Conseil.
Christophe Bifrare