Alors que Daniel Brélaz, premier écologiste d’Europe dans un parlement, se retire après 40 années dévouées à la défense prioritaire de l’intérêt général, d’autres élu.e.s, pourtant censé.e.s représenter les intérêts des
citoyen.ne.s confondent, délibérément, intérêts commun et privé !
Ainsi, la candidate PLR Isabelle MORET, Conseillère Nat., avocate-conseil, si l’on en croit ses onze mandats dans des Conseils d’Administration (la Fédération des Industries aliment. suisses, où figurent… Coca-Cola, Red Bull, Nestlé, Bayer, Unilever)/ Swissgrid (électricité) ou dans des Comités (Les Hôpitaux Suisses, Santésuisse), ne s’est, dans les faits, engagée qu’à 21,4% pour le climatique et qu’à 22,2% pour l’énergétique, selon l’indice ecorating.ch !
Votant systématiquement contre la réglementation sur le sucre, alors que l’obésité est devenue un problème de santé publique, elle n’a pas daigné répondre aux journalistes de « TEMPS PRéSENT » (20.1), les renvoyant vers un lobbyiste de l’agro-alimentaire ! Avoir des responsabilités, en revendiquer d’autres, c’est avant tout assumer!
Alors que dans son tous ménages électoral, Isabelle Moret n’a pas vergogne d’affirmer que « la santé, la qualité de vie, l’emploi et le climat sont au cœur de mes préoccupations » ! Cela me fait penser à ce Corse qui avait le travail dans le sang, mais … une très mauvaise circulation !
Crédibilité ou « cré-débilité »? A vous de juger…
Comme électeur non affilié à un parti politique et votant manuscrit, perso, j’ai déjà tranché !
Frank Paillard,
Les Charbonnières