En 1770 on termine la réalisation de la route du Marchairuz et en 1836, au vu des difficultés à franchir le col particulièrement en hiver, on entreprend la construction d’un asile au sommet de celui-ci, il sera inauguré en 1845.
Histoire et anecdotes
175 ans plus tard, il vaut la peine de raconter les péripéties de cet asile devenu hôtel. Il faut parler des constructeurs qui ne doutèrent de rien, des comités toujours bénévoles qui se sont succédé avec de belles réussites mais aussi avec beaucoup de soucis. Ces personnes qui ont su passer de la lampe à pétrole à l’électricité, du simple fourneau au chauffage de l’entier du bâtiment, de l’arrivée de l’eau sous pression à la descente des eaux usées. On peut se souvenir d’une société de tir à la carabine qui fit les beaux jours du Marchairuz à la fin du 19e siècle, d’un éphémère bureau de poste, de touristes qui pendant exactement 100 ans montèrent à skis à l’hôtel inaccessible en hiver mais toujours ouvert.
7 x 25 ans plus tard, le bâtiment est toujours là, rénové, situé au bord d’une route caillouteuse et difficile d’accès qui s’est transformée en une route goudronnée, ouverte toute l’année, avec un trafic qui ferait rêver les premiers constructeurs.
Cet anniversaire est l’occasion d’écrire un petit ouvrage de 70 pages appuyé par des photos et documents qui vous permettront de suivre l’évolution de ce lieu incontournable.
Alors qu’aujourd’hui on passe le col juste avec un regard, un petit arrêt à l’hôtel vous donnera l’occasion d’y acheter ce livre tous les samedis du mois de mai de 14 à 18 heures. L’auteur se fera un plaisir de vous y rencontrer et de vous le remettre pour le prix de 25 francs. Dès le mois de juin, il sera disponible auprès de l’imprimerie Baudat à L’Orient, ainsi que chez l’auteur.
Avec mes cordiales salutations.
Gilbert Goy