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Accueil » A la Une » Une Vallée faussement nostalgique

Une Vallée faussement nostalgique

Joël Reymond 28 octobre 2022 7 h 00 min Pas de commentaire

La photographe Huguette Poirier a verni samedi dernier son exposition de cartes postales originales retouchées à la galerie de l’Essor.

Huguette Poirier a rencontré le comité de l’Essor (ici, Luc Ramu) en 2020 à Bex.

« La Vallée anachronique » est le premier projet que la Lausannoise Huguette Poirier (de son vrai nom Dominique Hauser) expose depuis son entrée en retraite. Un large public d’amis était présent le 22 octobre à l’Essor pour le vernissage de cette exposition de cartes postales originales colorisées dans un deuxième temps, accompagné par l’Echo des forêts. Mais revenons au début.

«Je vais faire une série originale»

Les membres du comité de l’Essor ont rencontré Huguette Poirier en 2020 dans le cadre de la triennale
« Bex & Arts » dédiée à l’industrie. Elle y exposait, déjà, une série de clichés retouchés sur le thème de l’industrie. Touchés par son approche originale, les Combiers l’ont invitée. L’artiste a accepté et même plus, proposant de réaliser une nouvelle série consacrée à La Vallée. En juin 2021, elle louait ainsi un pied-à-terre aux Bioux et débarquait «sur la pointe des pieds» (ses propres mots) pour une première semaine d’observation, d’écoute et de prises de vue.

Au milieu des cartes postales de La Vallée, l’artiste s’est mise en scène elle-même.

Le b-a-ba de la photo

Pour ce faire, elle était munie de cartes au 1/25’000e, d’études géologiques (sa formation) et de son Instamatic. Loin des appareils numériques intégrés aux smartphones actuels, il s’agit d’une gamme d’appareils photo grand public et bon marché, au fonctionnement ultra simple, introduits en 1963. Une révolution pour l’époque. L’instamatic, c’est la photo dans son approche la plus simple et immédiate, en noir blanc. Et bien sûr, une pellicule à charger dans l’appareil pour un nombre limité de clichés, qu’il faudra ensuite développer dans un laboratoire. Les anciens se souviennent. L’argentique, l’ancienne manière de développer des photos, n’a pas disparu.

Huguette Poirier cite son compagnon, enseignant au collège des Bergères de Lausanne, où il donne un cours à option à des adolescents qui grandissent à l’époque des smartphones. «Oui, cela revient. Il y a un grain unique, qu’on ne retrouve pas dans le numérique.»

Couleurs restituées de tête

Une année, trois séjours supplémentaire, de nombreuses promenades autour du lac et douze films de 36 poses plus tard, Huguette Poirier tient sa matière première. Elle la fait développer, photocopier sur un papier adapté puis, de tête, elle restitue les couleurs, « en exagérant les teintes », confie-t-elle. Une partie de cette collection est dédiée à la gentiane, de la plante à l’alcool.

Cartes directement utilisées sur place

Jusqu’au 13 novembre, ces cartes postales peuvent être non seulement admirées à l’Essor, mais également être remplies à la main, adressées à des connaissances et directement envoyées grâce à une boîte à lettres installée sur place. Le dispositif de l’exposition invite en effet le visiteur à écrire sa carte dans la position de l’horloger, accoudé sur un simulacre de bureau sous les grandes fenêtres, à la lumière.

Joséphine Maillefer et l’Echo des forêts ont donné à l’exposition un départ en fanfare.

Joël Reymond |Voir tous les articles de Joël Reymond

Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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