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Accueil » A la Une » Un deuxième salon des vins romands

Un deuxième salon des vins romands

Joël Reymond 25 novembre 2022 7 h 00 min Pas de commentaire

Encore une manifestation qui reprend sa place dans le calendrier après deux ans d’interruption: le salon Terre à Terre. Les 18 et
19 novembre, celui-ci a permis à douze producteurs romands, issus de trois cantons, de rencontrer le public combier et de lui présenter ses vins.

Otti et Ursula Suter ont dépanné le châtelain de Duillier Jacques Humbert.

La formule est simple. Un forfait payé à l’entrée et le visiteur, muni de son verre, peut faire le tour des exposants et déguster leurs vins. Pour lui, c’est un bel échantillon de producteurs romands qui détaillent ensuite leur travail, leur domaine et leurs crus. Qui de mieux que le vigneron pour parler du fruit d’une année de son labeur ? « Nous travaillons la vigne depuis la taille du cep jusqu’à pouvoir faire déguster le produit final au client et avoir son retour, c’est vraiment le point positif de notre métier », confirme Vincent Chappuis, employé au domaine de Sarraux-Dessous, appellation « Luins » sur La Côte. Pour le vigneron-tâcheron, un tel salon lui permet de « boucler la boucle ».

Et pour les seconds, les producteurs ou leurs représentants, c’est l’occasion de nouer des contacts avec une clientèle, si possible à long terme. «C’est comme ça que les vignerons doivent faire aujourd’hui pour vendre», s’enthousiasme Gilles Rochat, négociant en vin et organisateur du salon.

Diverses sortes d’exposants

Tous les stands ne sont pas tenus par le vigneron lui-même. Le domaine du Château de Duillier et ses vingt hectares, par exemple, est représenté par un couple d’amis de longue date du châtelain-œnologue Jacques Humbert.

À la cave des 13 Coteaux, presque les locaux de l’étape puisque celle-ci représente les Côtes de l’Orbe, c’est Jean-Patrick «Jeanpa» Gozel, qui tient le stand, en qualité de vice-président de la coopérative. Les « 13 Coteaux » est en effet née au lendemain de la dernière guerre, dans une période économiquement difficile où les producteurs de raisins, répartis sur 13 communes entre Agiez et Champvent, ont dû se serrer les coudes. Elle produit ses vins depuis le milieu des années 80. Comptant une vingtaine de coopérateurs, elle n’a cessé depuis lors d’accroître son nombre de crus pour le porter à 22 aujourd’hui.

Enfin, dans le cas du domaine des Perrières, c’est la représentante commerciale Valérie Olivier qui fait goûter, présente les produits et raconte son vignoble. La plus grande cave représentée ce soir-là (avec
100 hectares de terre et 29 variétés de crus) est basée dans la plus grande commune viticole de Suisse: Satigny. Spécialisée dans le monocépage, elle présente des produits typiques du vignoble genevois, notamment sa Picholette, dans une bouteille de 28 cl. qui correspond à l’ancienne mesure des tavernes genevoises.

Un tour en Valais

Direction la vallée du Rhône, avec le plus jeune producteur représenté, la Cave de Promesses de Conthey, qui a la particularité de ne posséder que 10% de ses quinze hectares de vigne, le reste étant loué. Maud Brillet, une ancienne de l’école hôtelière reconvertie dans le vin, présente une carte hyperdiversifiée et des vins parmi les plus prestigieux parmi ceux présentés au Sentier, le tout après quelques années seulement de fonctionnement. Portée par la passion, cette cave a mûri à vitesse grande V. Elle était déjà au rendez-vous pour la première édition de « Terre à Terre ».

2022, millésime prometteur

Il est trop tôt pour le goûter, puisqu’il vient d’être rentré et fermente en cuve, mais comment se présente le millésime 2022? Vincent Chappuis: « Ce sera un très bon millésime, tant en qualité qu’en quantité, nous sommes satisfaits. » Malgré la sécheresse ? « Une ou deux de nos zones ont souffert ; on est en-dessous de notre volume admis pour les Pinot, avec des grains moins développés, certes. Mais nous avons aussi des terres argileuses avec des sols profonds et des zones de sources. Les vignes qui ont plus de dix ans, avec un système racinaire développé, ont eu suffisamment d’eau. Ainsi, on a atteint la limite pour les Chasselas, à 1,1 kg/m2. »

Gilles Rochat se dit très heureux d’avoir pu renouer avec cette manifestation lancée en 2019. C’est lui qui a invité une quinzaine de producteurs de son réseau à La Vallée, dont certains avec lesquels il travaille depuis belle lurette. Son souhait pour la prochaine édition: «Faire venir une cave tessinoise.»

Nos coups de cœur :

• Le Marsanne de la Cave des Promesses, un blanc gastronomique aux notes de bois, qui invite à manger un bon fromage, l’accompagnement même pour lequel il a été conçu.

• Le Sauvignon blanc du domaine genevois des Perrières, très fruité au nez, avec du caractère

• L’Escargot Rouge des Treize Coteaux (Côte de l’Orbe), un rouge doux conçu à la base pour les palets suisses allemands, et dont le sucré est
obtenu par cryogénisation du Cabernet.

Maud Brillet représentait la jeune Cave des Promesses, de Conthey.
Le domaine et cave des Perrières et ses cent hectares (!) étaient les Genevois de l’exposition.
Vincent Chappuis détaillant le domaine de Serreaux et ses parcelles réparties entre Luins et Begnins.

Joël Reymond |Voir tous les articles de Joël Reymond

Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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