Ce vendredi 2 décembre a accueilli, en la grande salle de l’hôtel de ville, les nouveaux résidents du Chenit arrivés cette année. Présidée par le syndic Olivier Baudat, la soirée a vu cent quinze personnes répondre présents sur les deux cent quinze invitations lancées.

En entrant dans la salle, il faut se trouver une chaise parmi les rares places libres. Choisissez le côté droit si vous faites partie de l’administration de l’une des fractions de commune du Chenit, le gauche si vous êtes nouveaux arrivants.
Les familles se sont déplacées avec les enfants pour la plupart et chacun vaque à sa tâche. Les bébés pleurent ou rient, les plus grands dessinent, les ados sont sur les écrans. Entre les chaises et les jambes, une petite voiture slalome, poussée par une mini main enfantine. Chacun peut entendre le papa qui, trop grand pour la poursuite sous les chaises, tente de récupérer sa progéniture, chuchotant le plus fort et discrètement possible le prénom dudit intéressé à 4 pattes, qui n’en a que faire. Les complices lèvent les jambes, laissant le fuyard vrombir et ramasser la poussière derrière les rideaux du fond de salle. Plus loin, une petite fille tombe et pleure. Mais il faudrait bien plus que des bruits d’enfants pour gêner cet accueil convivial des familles au sein de la commune.
Une présentation millimétrée
Les administrés et représentants se présentent, souhaitant la bienvenue à chacun. On parle de la Bobine, du Casino du Brassus, de l’Astroval du Solliat, de l’hôpital si proche, des écoles ; les ministres des cultes se présentent et les pompiers recrutent. Il y a beaucoup à présenter et beaucoup à dire alors chacun va droit au but.
D’où viennent les nouveaux ?
Parmi l’assemblée présente on trouve des Combiers qui ont tout juste changé de commune, des Suisses qui viennent de la plaine, d’autres qui ont changé de canton, des non-Suisses venus d’Europe ou non. Tous reçoivent un ou deux livres de la Vallée de Joux. La Vallée est belle, elle est accueillante, elle est protégée, elle est aimée. Le message est transmis.
Bryce et Erika Cleborne-Bérubé de Fribourg
Parmi les familles, on rencontre Bryce et Erika Cleborne-Bérubé et leurs deux enfants Théodore et Elisabeth. Ils viennent du canton de Fribourg et ont choisi La Vallée pour le plaisir de vivre dans la nature et se rapprocher du travail de Bryce.
Bryce est anglophone, il alterne entre télétravail et déplacement à Genève pour le « Gobal Fund ». Erika est infirmière et a en tête un éventuel poste à l’hôpital de La Vallée, peut-être à la fin de son congé maternité, on verra.

Environ 80 personnes venues d’Ukraine
Il y a plus de 80 personnes venant d’Ukraine qui sont installées au Chenit. Elles ne se connaissaient pas avant d’arriver mais ont sympathisé ici. Nataliia explique qu’ici tout leur plaît mais qu’il lui manque son mari, qui a dû rester là-bas. Elle était manager d’une grosse entreprise, ici pour le moment, elle ne travaille pas. Son amie Olena est docteur ; comme elle ne parle pas français, elle n’a pas osé proposer ses services. Elles sont accompagnées de Hanna, Sofia et une autre Nataliia.

Sasi, lui, est indien
Sasi est à La Vallée depuis 4 mois. Ici il connaît Daniel, d’origine indienne également, qui est installé à L’Orient depuis 30 ans et tient l’entreprise de nettoyage FDNVJ.

Véronique et Sylvain Favre, de Vaulion
Véronique et Sylvain Favre habitent au Brassus, ils sont parents de 4 enfants, Loanne, Elodie, Madisonne et Timothé. Elle est maman de jour et Sylvain est en reconversion professionnelle. Ils viennent de Vaulion et ne sont pas vraiment dépaysés.

Fabien et Anaïs Honsberger connaissaient déjà bien La Vallée
Ils avaient raté l’accueil l’année passée alors les voilà cette année ! Fabien et Anaïs Honsberger vivent au Rocheray ; ils connaissent bien La Vallée car il est le petit-fils d’Irène Honsberger (Mamirène, pour les intimes). Il travaille à la RTS et Anaïs aux CFF.

Olivier Baudat parle d’une tendance plutôt à la hausse
« Il s’agit d’un bon moyen de faire connaissance avec les nouvelles personnes » explique Olivier Baudat. « Le profil type des familles qui arrivent à La Vallée est plutôt celui de jeunes parents sportifs qui cherchent un quotidien en pleine nature. Ces dernières années, la tendance est plutôt à la hausse, sans compter les personnes venant d’Ukraine. Ce qui est intéressant dans ces arrivées, ce sont les nouveaux métiers, les nouvelles connaissances ou simplement les savoir-faire que chacun apporte avec soi. Cela permet de mettre des noms sur des visages, de faire découvrir ce qui existe à La Vallée et de souhaiter la bienvenue à chacun autour d’un apéritif de bienvenue. »