Le 4 janvier, Mme Francine Grandjean a soufflé ses 108 bougies à l’Agapê. C’était l’occasion de rencontrer cette centenaire qui a vu bien du chemin depuis sa naissance, en 1915, au Sentier.

Un siècle et huit ans
« 108 ans, c’est un bel âge », commente Mme Francine Grandjean en réponse aux souhaits de joyeux anniversaire. Assise dans un des fauteuils de sa chambre fleurie, Mme Grandjean porte ses perles autour du cou et répond tranquillement aux questions. Elle confirme que les 108 années de vie qu’elle fête en 2023 ont débuté ici même, à la Vallée de Joux, en 1915.
Revenir là où tout a commencé
C’est là le souhait de Francine Grandjean, qui a choisi de revenir vivre à La Vallée à 101 ans, un choix significatif de son attachement à la région, surtout compte tenu de sa vie passée majoritairement à Nyon. En effet, à 17 ans, Mme Grandjean a quitté La Vallée pour rejoindre Nyon, où elle s’est formée et a exercé en tant que couturière. A Nyon, ville où elle a aimé vivre, elle a aussi rencontré son futur mari, fils de sa patronne, avec qui elle a eu trois enfants.
Retenir l’essentiel pour apprécier le quotidien
«J’ai beaucoup aimé mon grand-père», se souvient-elle lorsqu’il est question de la famille dans laquelle elle a grandi. Sa maison d’enfance était aussi affiliée à l’établissement Jacot (actuellement Helvetica Horlogerie), créée par son grand-père l’horloger et négociant Emile Baud, peut-être même directeur de la première chorale du Sentier (cf. société chorale du Sentier des archives histoiredelavalleedejoux.ch). Son cousin « Pierre » Thomas Baud, était professeur bien connu, du college industriel du Sentier (cf. généalogie Piguet-famille.ch)
Elle se souvient également : « Mon mari et moi, on s’aimait beaucoup, j’ai aussi beaucoup aimé travailler et élever mes enfants. C’était mes petits et j’ai aimé les voir grandir à la maison », ajoute-t-elle en souriant. Des souvenirs heureux pour un grand âge paisible.
Nous souhaitons une belle et heureuse 108e année à Mme Grandjean dans sa Vallée natale !


17 ans.