Le temple du Sentier accueillait le 21 janvier deux chorales de la région pour interpréter, accompagnées de l’orchestre Tell Quel, deux chefs d’œuvre du répertoire romantique: le psaume 42 de Mendelssohn en allemand et le Messe en ré majeur de Dvořák, en latin, la seule qui nous soit parvenue du compositeur tchèque.
Rassembler deux chœurs n’est pas chose simple et les deux formations, la chorale de Cossonay et le chœur mixte de La Sarraz, vivaient là une seconde aventure commune après 2016. L’année passée à répéter ensemble a porté ses fruits: nous avons été impressionnés par la justesse de leur interprétation commune, tant dans les «forte» portés haut que dans les «piano» suaves. À cela s’ajoutait l’apparente et communicative joie des choristes, un trait largement partagé dans les chorales amateures. Les registres masculins bienvenus ont joué leur rôle en équilibrant harmonieusement la majorité féminine.

Directions différentes
Deux directions convaincantes, chacune dans leur style, ont porté tout le projet et la soirée: celle de Paul Kapp, le créatif et l’homme de spectacles, responsable du chœur mixte de La Sarraz, pour le psaume de Mendelssohn puis celle du Neuchâtelois Gabriel Ducommun, au profil très complet et à la maîtrise évidente, directeur, lui, de la chorale de Cossonay.
À signaler encore, chez les solistes, la belle prestation, ronde et chaleureuse de la soprano Hélène Pelourdeau basée à Lausanne et celle de la basse Samuel Moreno. La première sera du reste de retour à La Vallée en novembre.
Fin à l’image du reste
Ce magnifique concert s’est terminé par un Agnus Dei velouté et apaisé, à l’image de l’heure et demie de musique qui l’avait précédé. Signe de l’appréciation du public, ce final traditionnel a été bissé.
Seul regret, la faible assistance, environ huitante personnes, en regard du nombre de musiciens, dont plusieurs professionnels, qui se sont produits ce soir-là, peut-être due à la programmation en soirée et au froid de canard qui régnait.
Rattrapage à Cossonay
Les choristes venus des environs de la Venoge et du Nozon ont eu raison de visiter la Haute Combe pour y témoigner de la belle santé de l’art choral. Pour celles et ceux qui auraient manqué cette première date, les deux œuvres seront données à nouveau ce week-end à Cossonay. On les recommande!


Cher Monsieur,
Un tout grand merci pour votre article élogieux sur notre prestation chorale le samedi 21 janvier. Cela va nous « booster » pour ce week-end à Cossonay!
Cordialement : une participante !