Elle n’avait pas eu lieu depuis 2019, la voilà de retour ! La traditionnelle descente aux flambeaux de l’Ecole de Ski du Brassus s’est déroulée le mercredi 15 février. À la nuit tombée, une quarantaine de skieurs ont descendu la piste du Téléski des Esserts munis de flambeaux, créant ainsi une guirlande de lumière géante.

Une descente pour tous
Marquant la fin des relâches, la descente aux flambeaux est une tradition qui existe depuis les débuts de l’Ecole Suisse de Ski du Brassus. Après une semaine de ski, moniteurs, élèves et skieurs curieux se rejoignent à la nuit tombée, lorsque l’obscurité est totale, pour dévaler les pistes du Brassus avec un flambeau en main. Cette année, c’est au Téléski des Esserts à L’Orient que cette tradition a fait son grand retour après trois ans d’absence. « La dernière descente aux flambeaux que nous avons organisée c’était en 2019 au Brassus. Nous avions eu un succès incroyable, c’était une très belle descente. Depuis nous n’avons pas pu la faire car l’enneigement ne le permettait pas. Cette année, nous avons décidé lundi matin que nous allions essayer d’organiser la descente. Comme nous savions que la neige allait en tout cas tenir jusqu’au milieu de la semaine, nous avons avancé la date de la descente pour mercredi afin de garantir son bon déroulement », explique Philippe Woods, le président de l’Ecole de Ski du Brassus. Ainsi, une quarantaine de participants, grands et petits, se sont retrouvés à L’Orient pour partager un moment rempli de magie. Après la descente, la soirée n’était pas terminée. Les skieurs ont pu profiter de la piste éclairée et de la buvette du Téléski des Esserts, dont l’équipe a fait un travail exceptionnel pour que cette tradition puisse avoir lieu !
L’Ecole de Ski du Brassus, une école qui sait s’adapter
Chaque année, afin de garantir des cours de ski et de snowboard à la Vallée de Joux, l’Ecole de Ski du Brassus doit s’adapter au maximum aux conditions météorologiques, plus particulièrement à l’enneigement. « À la Vallée de Joux les saisons sont parfois courtes et parfois longues, donc nos moniteurs doivent avoir la capacité de s’adapter à toutes les situations. Du moment où les stations sont ouvertes, nous sommes là. Si un téléski à la Vallée de Joux tourne, nous mettons à disposition un, deux, ou trois moniteurs. De plus, avec les écoles nous organisons des journées ski pour les 3-4P et les 5-6P. Pendant deux jours, nous encadrons les élèves et ils viennent skier avec nous », conclut Philippe Woods.