Le Duc de Cornouailles !
Je ne doute pas que vous suivez attentivement et fidèlement le défilé des portraits du Roi Lear.
Nous en arrivons cette semaine au neuvième personnage de la pièce : Le Duc de Cornouailles. C’est le mari de la deuxième fille du Roi Lear, de Régane donc. Comme son beau-frère le Duc d’Albany, il attend impatiemment de palper l’héritage de son beau-papa de roi. Et pour cela, tous les moyens lui sont bons. Intrigue, traîtrise, fourberie sont ses armes favorites. Cruauté aussi ! Il n’hésite pas à employer les moyens les plus barbares pour arriver à ses fins.
Demandez donc ce qu’en pense Gloster, ce fidèle ami et ministre de Lear.
Lorsque vous assisterez à la scène 4 de l’acte III, vous n’en croirez pas vos yeux !
On peut vous l’avouer : en plus de
35 ans de Clédar, on n’a jamais fait ça !
Le Duc de Cornouailles ouvre d’ailleurs cette scène par une déclaration pour le moins péremptoire :
J’aurai ma vengeance avant de quitter cette maison !
Mais la pièce du Roi Lear n’est pas faite que de cruauté et de drames. À plusieurs reprises, notre metteure en scène Hélène Cattin a intercalé quelques intermèdes vocaux parfois enflammés, parfois mélancoliques. Et pour cela, elle a fait appel à un musicien que chacun connaît à La Vallée. Il s’agit de Lionel Desmeules. Cet organiste, claveciniste, chef de chœur et chanteur a découvert quelques rondeaux du XIIIe siècle qu’il nous fait travailler depuis plusieurs mois. Un spectacle du Clédar sans musique, ça n’existe pas. Avec Lionel ce n’est que du bonheur !
GHD
