marciaVendredi et samedi soir, le Casino du Brassus a eu la chance d’accueillir Thomas Wiesel pour la présentation de son nouveau spectacle, « Thomas Wiesel travaille ». Deux dates et deux salles pleines à craquer, l’humoriste a su séduire les Combiers.
Après Nathanaël, c’est au tour de Thomas
Rappelez-vous, en juin 2022 Stéphanie Moret avait fait venir Nathanaël Rochat au Casino du Brassus. Cette fois-ci, elle a choisi d’inviter Thomas Wiesel qui, depuis le début de l’année, est en tournée dans toute la Suisse romande avec son nouveau spectacle. « Thomas Wiesel avait fait la première partie de Nathanaël Rochat l’année passée. Quand il a annoncé son nouveau spectacle, j’ai tout de suite saisi l’occasion et j’ai contacté son manager », partage Stéphanie Moret. Une fois les dates annoncées, elle n’a même pas eu le temps d’afficher ses posters que tous les billets avaient été vendus. « C’est une fierté d’avoir Thomas Wiesel au Brassus, surtout pour deux dates complètes, je suis comblée », rajoute l’organisatrice de la manifestation qui ne cache pas l’ambition de vouloir organiser un festival d’humour au Brassus dans le futur.
Place au spectacle
Suite à une première partie assurée par le genevois Adrien Laplana, Thomas Wiesel, armé de son ton de voix nonchalant, débute son spectacle en taclant gentiment le public combier. « Je suis très content d’être à la Vallée de Joux, mais on va être honnête, c’est pas ici que ma carrière se joue. Si je me plante ce soir, c’est dommage pour vous, pas pour moi. » Il enchaîne en touchant des sujets qui font mouche : le projet de fusion des communes, la présence d’Audemars Piguet au Brassus, le fonctionnement de la Commune du Chenit et de ses fractions ou encore les touristes qui envahissent La Vallée. Après une brève discussion avec le public concernant leurs métiers, il entre dans le vif du sujet et s’attaque à la place du travail dans notre société. « Il y a plein de choses dans le rapport au travail qui me questionnent », affirme-t-il. La dépression, le burn-out, le manque de sommeil, le tabou du salaire, voici quelques-unes des thématiques abordées. Quand nous le questionnons au sujet de son spectacle, il le définit comme « rigolo mais avec des pistes de réflexion sur la place du travail dans notre vie ». Pari réussi pour Thomas Wiesel ! Sous le couvert de la flemmardise, il dénonce les incohérences de notre société capitaliste et prône le besoin urgent de mieux travailler afin de mieux profiter de la vie.
Après Thomas Wiesel et Nathanaël Rochat, nous attendons avec impatience le prochain événement humoristique organisé par Stéphanie Moret !
