L’homélie de la Messe de ce dernier dimanche, transmise par la RSR2, parlait de cet AMOUR INCONDITIONNEL dont la source est en Dieu, et auquel faisait allusion notre courrier des lecteurs du 17 août dernier. Cet AMOUR INCONDITIONNEL, disait le prédicateur, est censé s’adresser, selon le deuxième commandement (Luc 10.25-37), à tout prochain quel qu’il soit.
Maintenant est-ce mission impossible d’aimer le Russe comme l’Ukrainien, l’Israélien comme le Gazaoui pour prendre les protagonistes des deux conflits qui nous sont les plus proches? Si nous ne pouvons pas aimer, efforçons-nous de ne pas haïr, car si l’amour fait vivre en Dieu, la haine nous en sépare définitivement.
Pensons que c’est l’AMOUR qui a fait verser à Jésus des larmes sur la ville de Jérusalem débordante de haine envers Lui (Luc 19.41-44). Donc nos larmes et celles de tous ceux qui souffrent de ces conflits tombent, avec celles de Jésus et de Son Père qui est Notre Père dans la même outre, sont inscrites dans le même livre dont parle le Psaume 56 au verset 9. Que ce soit pour nous un encouragement à prier pour TOUTES les victimes de ces conflits et à participer au recueillement de ce samedi à 16h au temple du Sentier.
Francis Cabrel n’a-t-il pas osé un jour sortir cette chanson du fond de son cœur: «Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde et qui pleure de le voir tel qu’il est»?…
Jean-Bernard Bossel,
Les Charbonnières