Biden ou Trump? Bonnet blanc, blanc bonnet!!!
Année électorale aux USA, la fièvre monte avant le «match» qui, sauf coup de théâtre, opposera les deux mêmes adversaires de la précédente élection présidentielle. Aux USA, vive l’âge vénérable! Alors oui, bonnet blanc, blanc bonnet pour ce qui est de l’âge, mais la comparaison s’arrête là.
Le premier a derrière lui une immense carrière politique, une expérience acquise au cours des ans à différents échelons importants de la démocratie américaine: sénateur pendant 36 ans,
8 ans à la vice-présidence, 4 ans comme président. Et il semble maintenant ne pas en avoir encore assez… En se montrant généralement tout à fait à la hauteur de la tâche, il n’a pas vraiment démérité à son poste de président; mais une observation objective de la situation présente révèle cependant que Joseph Robinette Biden, alias Joe Biden, semble maintenant souvent émoussé, sur le plan physique particulièrement: sa démarche de zombie, sa mémoire de sauterelle, son élocution parfois hésitante et nébuleuse, autant de signes laissant paraître que certaines connexions neurologiques ne sont plus tout à fait au top niveau… Normal, après tant d’années! Que n’eût-il pas eu la sagesse de préparer sa succession au sein du parti démocrate et laisser la place à des forces plus jeunes? Dommage pour son image! Dommage pour les USA!
Le second est un personnage assez horripilant, débarqué dans le milieu politique à coups de dollars!!! La «trompe» constamment gouailleuse, un ego hyper-développé et une arrogance totalement décomplexée servie par un langage grossier qui parfois frise plus que l’indécence, ce Trump a tout d’un gourou qui manie à son aise les foules populistes. Et ça marche! L’homme ne s’embarrasse assurément pas de ce que l’on appelle les «bonnes mœurs», lui qui se voit maintenant en Messie des USA. Dans les meetings qu’il adore, il déroule son show bien rodé: casquette bien en vue sur la caboche, poing dressé, index pointé vers la foule, il déroule des banalités à la limite du ridicule, mais c’est ce que la foule aime entendre, et tant pis pour les innombrables imprécisions, mensonges, attaques vulgaires en direction de l’adversaire, la foule, toujours elle, jubile, et lui plus encore… Son discours est le plus souvent un chapelet d’inepties à l’emporte-pièce… Et quand on sait que le bonhomme traîne déjà derrière lui quelques belles casseroles (sexe, politique, finances, impôts), on se pose des questions sur sa légitimité à être candidat.
Qui va finalement l’emporter? Bonnet blanc ou blanc bonnet?
Incompréhensibles USA qui n’ont
«que ça» à présenter, une présidentielle de riches pépés!
Michel Hangartner
Vallorbe