Habituellement, notre journal préféré n’annonce pas dans son numéro de fin mars que des farces figurent dans l’un ou l’autre de ses articles, c’est le jeu pour nous de les découvrir. Mais cette année, dérogation à la règle : dans le numéro du 21 mars, il consacre deux tiers de la page 4 au gag du printemps !
Des horodateurs pour les parkings, CHF 1,50 l’heure entre 8h et 19h, et ce,
5 ou 7 jours sur 7. Magnifique ! On savait que beaucoup de nos contemporains ne souhaitent guère voir des touristes dans notre trop belle région ; que d’autres ont horreur de tous ces frontaliers dans nos usines, mais qui participent pourtant à notre prospérité.
Il est vrai que, à l’instar des grandes villes, nos communes ont aussi besoin d’argent. Cependant, je ne pense pas que les coûts engendrés (achat, installation et engagement de contractuels qualifiés) permettront des rentrées bénéficiaires suffisantes pour envisager quelque baisse d’impôt.
Qu’en pensent donc nos commerçants qui, avec de telles mesures verront encore plus d’habitants aller faire leurs courses où l’accueil et les parkings restent encore conviviaux ? Et les habitants qui devront s’acquitter de CHF 1,50 s’ils désirent discuter un instant à la sortie de la messe du Brassus, le dimanche matin ?
Non Mesdames et Messieurs nos édiles, difficile de vous dire bravo ! A moins que ce soit réellement un 1er avril ?
C.L. Les Bioux