SCANDALEUX, RÉVOLTANT, ECœURANT, CHOQUANT… Voilà quelques qualificatifs qui viennent immédiatement à l’esprit en apprenant le salaire de pacha servi sur un plateau d’or fin au directeur de l’UBS: environ 1,5 million mensuel (salaire et bonus compris).
Le plus scandaleux est que les milieux politiques ne peuvent pas intervenir et doivent se contenter de «laisser filer les dollars». Et pourtant, quand survient une crise financière, c’est bien vers eux que se tournent les affairistes-sorciers. Ainsi, lors de la récente cupessée du Crédit Suisse, ce sont bien les milieux politiques qui ont dû cautionner financièrement (avec notre argent) une dégringolade qui aurait pu déstabiliser tout le système bancaire international, et par conséquent enrayer les échanges économiques au niveau mondial. Le Conseil fédéral appelé d’urgence a donc eu la tâche ingrate de crever l’abcès et de remettre de l’ordre dans la chienlit bancaire suisse. Pour le reste, passez votre chemin, on va faire en sorte que cela ne se reproduise plus, alors laissez-nous tranquilles, nous on sait faire, n’ayez aucun souci!
L’ancien directeur d’UBS a donc été sorti de sa retraite (déjà dorée…) afin de procéder, avec toute la compétence qu’on lui connaît, à l’absorption des secteurs encore valides du Crédit Suisse par l’UBS.
Et vogue la galère, comme tout repart à la hausse, il n’y a pas d’objection, au contraire, à bien servir le Messie, amen!
Question à quatre sous: Monsieur S.Ermotti, directeur-sauveur, va-t-il toucher la 13e rente AVS?
Michel Hangartner
Vallorbe