Suite à mon article du 14 mai, une habitante du Revers, au Lieu, m’a signifié qu’elle n’avait en aucun cas demandé de pouvoir retrouver la vue sur le lac. Elle a été froissée par mes mots dans le journal et des personnes l’ont interpellée à cause de cela. Je tiens donc à lui présenter mes excuses et affirmer ici qu’ en effet, j’aurais pu être plus nuancée dans mes propos.
Concernant les arguments de Pierre Dubois, ils me laissent pour le moins songeuse, dubitative et très, très interrogative…
Par contre, j’ai reçu d’aimables explications d’un garde forestier concernant certains autres déboisements récents (Haute-Route au Sentier) qui paraissent exagérés au regard du commun des mortels. Il m’a convaincue mais reconnaît aussi que la population devrait être mieux informée avant d’importants abattages d’arbres. Cela éviterait quelques colères, sentiments d’injustice et autres rumeurs.
Le cas de la Roche Fendue, c’est tout autre chose. Cela reste pour moi inexpliqué. Je n’arrive pas à me convaincre qu’une commune engage des frais importants juste pour «redonner son aspect d’autrefois» à un site naturel vivant sa jolie vie et ne dérangeant personne. N’y a-t-il pas d’autres priorités?
Comme je n’habite pas cette commune, j’en resterai là. Libre aux habitants du Lieu de chercher à savoir comment sont utilisés leurs impôts, qui paie quoi, ou non.
La question écologique, en toile de fond, demeure la plus importante et je continuerai à déplorer que beaucoup veuillent toujours corriger, annuler, bétonner, araser, parfois défigurer des coins de nature pour… pour quoi, au fond?? Là, je ne parle pas seulement de La Vallée, évidemment, même s’il est nécessaire de regarder chez soi en premier.
Combien de fois faudra-t-il que de petites choses microscopiques et mortelles se manifestent dans le monde entier pour que l’humain cesse de se croire tout-puissant, supérieur et libre de saccager son environnement?
Bien à toi, ma chère Vallée,
Christine Monod