• ABONNEMENT
  • PUBLICITÉ
  • BOUTIQUE
  • CONTACT
  • PLACE DU MARCHÉ
Feuille d'Avis de la Vallée de Joux
  • Facebook
  • YouTube
  • Instagram
  • Contact

Votre publicité

en ligne et dans le journal

  • Accueil
  • Vie locale
  • Sport
  • Avis officiels
  • Avis mortuaires
  • Annonces
  • Archives
  • Accueil
  • Vie locale
  • Sport
  • Avis officiels
  • Avis mortuaires
  • Annonces
  • Abonnement
  • Publicité
  • Boutique
  • Archives
  • Contact
  • Place du Marché
Accueil » A la Une » Chorale de L’Orient: « Il ne faudrait pas que ça dure ! »

Chorale de L’Orient: « Il ne faudrait pas que ça dure ! »

Joël Reymond 3 décembre 2020 8 h 00 min Pas de commentaire

Nous voulions donner la parole, en ces temps où nombre de sociétés locales sont à l’arrêt, à une chorale. Le contexte particulier du chant choral en fait un maillon faible de la nouvelle réalité sanitaire.

La Chorale de L’Orient a été la dernière à pouvoir organiser sa soirée annuelle, les 8 et 9 mars 2020, avant que ne tombe le couperet, le fameux Vendredi noir du 13 mars dernier. Un de ses membres a succombé ce printemps. Depuis pour cette chorale, comme pour les autres, c’est l’attente de jours meilleurs. Certes, les sociétaires ont pu reprendre à la rentrée d’août, mais le cœur n’y était pas vraiment. «Nous avions sondé nos membres pour voir s’ils étaient prêts à reprendre et certains ont préféré rester à la maison. Il n’aurait pas fallu qu’ils attrapent le virus à la chorale, les patrons leur en auraient tenu rigueur. Résultat, par registre («voix» ndlr) de quinze chanteurs, nous n’étions plus qu’une demi-douzaine. De toute façon, notre salle à l’Hôtel de la Poste aurait été trop petite pour qu’on s’y tienne tous avec les distances de sécurité», explique Eric Rochat.

Difficilement compatible

De fait, il a fallu alterner avec deux voix une semaine, deux voix la suivante afin de respecter les restrictions et chanter à distance les uns des autres. «Chanter dans un masque, chanter dans son coin, ce n’est plus la même chose. Au-delà de l’acoustique, nos membres aiment aussi bien entendre leurs voisins de registre à l’heure de déchiffrer les partitions.» De toute façon, cette reprise a été de courte durée. Aujourd’hui, comme dans le sport, les amateurs n’ont plus l’autorisation de pratiquer collectivement; seuls les professionnels, dont c’est le gagne-pain, peuvent exercer.

Une pétition nationale

Une pétition baptisée «Je chante donc je suis» a été lancée il y a trois semaines pour demander une levée de l’interdiction pour les sociétés de chant. Ses initiateurs, parmi eux l’Association vaudoise des directeurs de chœurs, arguent que le chant a une influence positive sur la vie sociale et la santé, surtout en temps de crise. Et de citer l’OMS, qui a reconnu elle-même que les conséquences psychologiques de la pandémie ne devraient pas être sous-estimées lors de la définition des mesures de protection.

«C’est vrai qu’il y a aussi tout un côté social à notre activité, qui est le noyau de la société. L’après-répétition, les échanges et le verre de l’amitié, cela manque aussi», commente Eric
Rochat.

Crainte de décrochages

La même envie d’un retour à la normale s’exprime chez les choristes de L’Orient que dans toutes les sociétés, avec une crainte supplémentaire toutefois: si les restrictions perdurent, il sera plus compliqué qu’ailleurs de relancer la machine, typiquement, des clubs de sport qui comptent un mouvement de jeunesse. L’arrêt des activités, s’il se prolonge, pourrait simplement amener des membres âgés, qui songeaient peut-être à tirer leur révérence, à passer à l’acte. C’est en tout cas la crainte d’Eric Rochat.

En 2021, la Chorale de L’Orient fêtera ses 140 ans d’existence. La tradition de ses soirées annuelles de début mars ne pourra être respectée quoi qu’il arrive; c’est le temps pour s’y préparer, même avec des ambitions à la baisse, qui manquera. Le concert prévu au début juin dernier sera décalé d’une année, avec un nouveau programme le 6 juin 2021. «Au nom de toutes les sociétés de chant du canton, nous espérons pouvoir reprendre en 2021. Car tant qu’on a ces distances, on sera un peu bloqués», conclut Eric Rochat.

Joël Reymond |Voir tous les articles de Joël Reymond

Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
Le contacter

« Article précédent
Article suivant »

Laisser un commentaire

Cliquez ici pour annuler la réponse.

Souscrivez un abonnement
Le meilleur de la Feuille d’avis dans votre boite mail chaque semaine
Suivez-nous
https://www.facebook.com/feuilledavisvj/?locale=fr_FR
Dernière vidéo
A propos de la FAVJ

Éditée depuis 1840, la Feuille d’Avis de la Vallée de Joux apporte un éclairage sans cesse renouvelé sur la vie locale et traite chaque semaine les sujets phares de l’actualité régionale. Ancrée dans son époque, c’est également une Place du Marché permettant aux particulier d’acheter et de vendre gratuitement et simplement des biens et des services.

Imprimerie Baudat

En plus de l’édition de l’un des plus anciens hebdomadaires de Romandie, l’Imprimerie Baudat propose également un service de premier plan et des infrastructures dernier cri pour mener à bien tous vos projets d’impression. Contactez-nous dès aujourd’hui pour obtenir une offre !

Contactez-nous

Imprimerie Baudat et
Feuille d’Avis de la Vallée de Joux SA
Le Crépon 1 – L’Orient
Case postale 120
1347 Le Sentier

Tél. +41 (0)21 845 55 27
Fax. +41 (0)21 845 44 52

imprimerie@baudat-favj.ch

Site by Pmbcom
Scroll to top