L’ABBAYE – LA BERGERIE
Pour notre troisième halte: L’Abbaye, point focal d’implantation humaine à La Vallée au Moyen-âge; littéralement la bergerie, le lieu sur lequel veille un abbé-berger. Renvoi à la figure biblique du Dieu-Berger.
«Mon berger» Psaume 23
David, un petit berger devenu un grand roi, utilise un prénom possessif pour dire sa communion avec Dieu à une époque où on s’approchait en rampant de la divinité. Que d’hommes et de femmes ont depuis fait l’expérience de cette relation intime à l’opposé d’un dieu lointain et impersonnel.
« Le bon berger » Jean 10
Jésus s’approprie l’image et la densifie: «Je suis le bon berger». Il en fait la démonstration ultime en «donnant sa vie pour ses brebis»; mais aussi en prenant soin des personnes croisées sur son chemin. Avec un cœur de berger qu’il veut toujours être pour nous.
«D’autres bergeries»
Il n’a eu de cesse d’aller vers d’autres; d’ailleurs, ses disciples sont devenus des envoyés. Qui auront «le monde pour paroisse» (John Wesley). Ce peut être sur d’autres points du globe, mais tout autant dans d’autres sphères où Jésus s’offre à être «mon berger». En ces temps de pandémie, les bergeries des communautés chrétiennes sont considérées comme des lieux apaisants et encourageants, nous en sommes les premiers surpris. Qu’elles puissent être des espaces ouverts et réconfortants. Et les chrétiens des chiens de berger. Sans montrer les crocs…
«J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie.»
Pasteur Antoine Schluchter