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Accueil » A la Une » La Boule ferrée fête son soixantième avec une compétition internationale

La Boule ferrée fête son soixantième avec une compétition internationale

Joël Reymond 1 septembre 2021 9 h 16 min Pas de commentaire

Le plus ancien club de boules combier accueillait la finale européenne du «tir relais», une des disciplines de la variante lyonnaise du jeu de boules. Les boulistes en ont profité pour organiser une compétition supplémentaire «pour le plaisir» suivie d’une exhibition, le samedi 28 août.

Ils sont deux boulistes, un homme et une femme, à se relayer dans cette course aux lancers. Un tir à quinze mètres sur une boule blanche, une course pour traverser le «jeu» (le terrain) et le même tir, dans l’autre sens, depuis l’autre bout du terrain, toujours en mouvement. Après quatre tirs et autant de traversées, on passe le relais à son partenaire. En compétition, cette spectaculaire discipline du relais se pratique cinq minutes durant. Ici, pour cette exhibition sur le terrain de gym du Brassus, le temps est limité à trois minutes. N’empêche, les concurrents, représentant huit nations différentes, finissent tout de même le souffle court. Comme au biathlon, c’est un savant dosage de vitesse et d’agilité. Et les athlètes – c’est le nom qu’on a envie de leur donner – sont taillés comme tels, assez loin de l’image de certains champions de la pétanque, l’autre sport de boules, pas embarrassés d’arborer une belle bedaine.

Emanuel Franchini et son frère Nicola, présidents respectivement de la Boule Ferrée
Vallée de Joux et de la fédération suisse, entourent les vainqueurs slovènes.

Champions du monde présents

Patrick Alcaraz, de l’équipe suisse, même s’il est de nationalité française, participait à cette exhibition avec son épouse Nathalie. Le couple a touché dix-huit boules en trois minutes, remportant leur face-à-face avec les Slovènes tandis qu’à côté, les jeunes Italiens s’imposaient face au duo croate sur le score étriqué de 24 à 23. En aparté, Patrick Alcaraz, qui fut champion du monde, nous explique avoir atteint le score maximal de 59 boules tapées sur 60, en solo.

Un peu plus loin, le Monégasque Eric Lotto, lui aussi ancien champion du monde, déclare son amour pour La Vallée et les amitiés qu’il s’est créées sur place à force de rencontres ici et là-bas, sur le Rocher, où la Boule Ferrée Vallée de Joux se rend régulièrement. Les deux sociétés sont du reste jumelées. Dans ce petit monde, tous se connaissent ou presque. Et se réjouissent de se retrouver ce mois de septembre aux championnats du monde d’Alassio, entre Nice et Gênes.

Autres événements

Un peu plus tôt dans l’après-midi, une partie «traditionnelle» de boule lyonnaise, où les joueurs en doublette cherchent à placer le maximum de boules le plus près possible d’une petite sphère de bois servant de but, a vu les Slovènes s’imposer devant une équipe internationale militant sous les couleurs du club de Fontaine, en Isère, un club de l’élite française.

Le dimanche, place à la compétition véritable, avec la finale européenne du relais, justement, opposant cette fois pour de bon dix équipes internationales. Seul représentant du club combier, Yacine Gamouh était ce jour-là associé à l’Algérienne Nassima Aissaoui.

La Suisse: petit pays de la boule lyonnaise

Née dans les années 1990 de l’union de la «Boule du Risoud» et la «Boule du Sapin», la Boule Ferrée remonte plus haut, en 1961. Son actuel président, Emanuele Franchini y est entré très tôt, presque au début et a donc suivi toute l’évolution du club, fort aujourd’hui d’une trentaine de membres. De son propre aveu, c’est un sport qui, en Suisse, a tendance à s’éteindre. L’on compte moins de dix clubs locaux et la fédération est présidée par nul autre que Nicola Franchini, frère cadet du premier. En France, en Italie du Nord ou sur l’Adriatique, nations phares de ce sport, il en va tout autrement.

Les Croates, avec lesquels nous nous sommes entretenus, évoquent plus de quatre cents clubs à l’échelle nationale. A Monaco, les écoliers le pratiquent chaque semaine et le Club Bouliste Monégasque dispose d’un boulodrome couvert.

A la recherche d’un nouveau terrain

Un terrain couvert avec quatre «jeux» (terrains) de trente mètres de long, voilà ce dont rêve Emanuele Franchini pour sa Vallée, car le terrain d’exercice habituel, sous l’hôtel de la Lande, va disparaître au profit d’un parking. Les boulistes du Brassus doivent donc déménager à court terme. Cela n’empêche pas son président de rêver: «Si cela peut se réaliser, d’avoir un boulodrome couvert de bonnes dimensions, de sûr: j’implante un centre national de boules.»

Le saviez-vous?

Les Français disent «boule lyonnaise», les Suisses «boule ferrée» (quand celle-ci était en bois plantée de clous), les Italiens boccia et les croates bocce, mais c’est la même chose. La boule utilisée pèse un kilo, un tiers de plus que le jeu provençal («pétanque»).

Partie traditionnelle de boule lyonnaise, le samedi 28 août au Brassus.
Patrik Alcaraz, de l’équipe suisse, à l’exercice du tir relais.

Joël Reymond |Voir tous les articles de Joël Reymond

Enfant de la Vallée, Joël Reymond a toujours eu la manie de la plume (du clavier, de nos jours). Dans les années 90, il était déjà feuilletoniste amateur dans les colonnes de la FAVJ. Vingt ans plus tard, il reprend pour ainsi dire du service, après avoir été longtemps membre de la rédaction d'Alliance Presse, plus important groupe de presse écrite protestante en français. Depuis 2012, il travaille dans l’édition, parallèlement à son activité comme correspondant de la FAVJ. Très attaché à sa région, il se réjouit d’en faire partager les saveurs et les secrets localement et au-delà.
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