Réfléchis !
«Au jour du bonheur, réjouis-toi; au jour du malheur, réfléchis car
Dieu a fait l’un comme l’autre», écrit l’Ecclésiaste, cet impressionnant philosophe qui a laissé dans la bible une empreinte unique.
Les vacances correspondent davantage à des jours de bonheur comme bien d’autres nous sont offerts sous le soleil. Mais quand le malheur frappe une nation, une famille, nos vies jusqu’à nous mettre en état de sidération, le conseil est de bon aloi: réfléchir plutôt qu’évacuer ou se laisser engloutir par l’incompréhension. À nos limites, notre finitude, notre non-maîtrise de certains éléments et, peut-être, la légèreté de certains de nos choix.
Pour comprendre ce que Dieu nous dit
C’est ce qui arrive à l’apôtre Pierre qui a la vision d’une nappe pleine d’animaux à manger et qu’une voix lui dit: «Ne déclare pas impur ce que je considère pur.» Il passe tout un temps à réfléchir sur le sens de sa vision et finit par saisir qu’il ne faut considérer aucun humain comme indigne d’être aimé par Dieu. Pour cela, il lui faudra encore un coup de pouce du Saint-Esprit.
Et faire nôtre ce qui se donne
Ainsi, dans le malheur comme face à de nouvelles perspectives offertes par Dieu qui nous bousculent, il s’agit de réfléchir en vue d’accueillir. Et pourquoi pas sur une pointe de sable ou sous un parasol avec une bonne boisson fraîche?
Pasteur Antoine Schluchter