Chères Combières, Chers Combiers,
Il y a un peu plus de quatre ans, j’ai intégré le Grand Conseil vaudois et y ai été réélu l’an dernier, grâce à vous. Depuis mon arrivée au Parlement, j’ai beaucoup appris, autant auprès de mes collègues parlementaires ou des autres élus régionaux qu’auprès de vous-mêmes qui, j’en suis heureux, n’hésitez pas à m’expliquer vos problématiques au détour d’une rue. Dans la mesure du possible, j’essaie au mieux de faire remonter ces problématiques au travers de dépôts parlementaires ou en tentant d’améliorer la situation en échangeant autant avec les membres du Gouvernement qu’avec les services de l’Etat.
Aujourd’hui, ce travail je souhaite le poursuivre à Berne. Il faut souligner que depuis mon arrivée dans l’hémicycle cantonal, j’ai pris conscience du poids de la Berne fédérale dans le quotidien de nous toutes et tous. Nombres d’enjeux de premier ordre pour la population se jouent avant tout à Berne, citons notamment la politique de santé (primes LAMal, tarifications), les retraites (AVS et 2e pilier), les transports (infrastructures et transports régionaux), l’énergie (approvisionnement et marché), la politique sociale (prestations complémentaires, rentes AI, bourses) ou encore l’environnement et l’aménagement du territoire.
Je me suis engagé en politique par envie d’aider, d’être utile à la communauté. Cette motivation est renforcée par une grande détermination à faire évoluer notre société vers une voie plus solidaire, plus égalitaire et plus progressiste.
Nos concitoyens et concitoyennes, nos enfants méritent que l’on s’engage pour nous assurer le meilleur des avenirs. Cet avenir passe par une modification des équilibres politiques aux Chambres fédérales où la majorité actuelle affaiblit les finances publiques et s’attaque aux systèmes sociaux. Nous l’avons vu lorsque ces Chambres se sont attaquées aux salaires minimaux cantonaux. Nous l’avons aussi vécu avec la réforme de l’AVS et nous le constatons encore avec la réforme de la prévoyance, sans parler du refus d’indexer les rentes ou le refus du plafonnement des primes d’assurance maladie…
Dans un contexte international très difficile, alors que l’inflation croît, que les loyers et les primes d’assurance augmentent, que beaucoup de personnes s’inquiètent pour leurs fins de mois, pour l’avenir de leurs enfants, pour l’avenir de notre planète, il est essentiel d’avoir un Etat capable de soutenir la population, capable d’investir: dans la transition énergétique, dans le système de santé, dans la formation, dans la recherche et l’innovation, dans les transports publics, dans les structures d’accueil de jour; capable de renforcer le filet social (rentes, PC, AI, bourses), pour ne citer que ces domaines.
Je m’engage pour améliorer le quotidien de la population, pour améliorer votre et notre quotidien, au travers des valeurs de solidarité, d’ouverture, d’égalité et de justice sociale.
Le 22 octobre, j’espère que vous me renouvellerez votre confiance et vous encourage à glisser la liste du Parti socialiste dans les urnes.
Sébastien Cala,
Député et candidat au Conseil national