L’ancien texte datant de 1985 demande une révision et une réactualisation nécessaires et indispensables, afin de mieux répondre aux défis de conservation et de régulation des biotopes, des mammifères et des oiseaux sauvages.
La Confédération, le Parlement et le Conseil Fédéral dans leur grande majorité, proposent une nouvelle version de la loi que nous sommes appelés à voter le 27 septembre 2020.
De nouvelles règles claires pour la régulation d’espèces protégées, une sécurité accrue pour les animaux, la nature et les hommes et un transfert de compétences de la confédération aux cantons, tant il est évident que Zürich, Genève, Vaud ou les Grisons ont une faune et un environnement propres, qui doivent être traités en tant que spécificités régionales.
Pour les soussignés, tous deux résidents et impliqués à la Vallée de Joux, il est important que les Vaudoises et les Vaudois prennent conscience que cette révision a clairement un but de meilleure protection de nombreux animaux sauvages, de leur habitat et de la diversité des espèces, avec la création, notamment, de sites de protection et de 300 corridors suprarégionaux pour la faune sauvage.
Dans notre région, les récentes attaques du loup sur des animaux de rente, tant sur le Marchairuz, que sur le massif du Risoux franco-suisse ont mis en évidence la nécessité de pouvoir réguler, de manière modérée, cette population. Ceci afin de réduire les conflits liés à la cohabitation et aux activités agricoles. Il convient de relever que cette régulation ne pourra se faire que sous des conditions extrêmement strictes et sous contrôle de l’Etat.
Pour la Vallée de Joux et le canton de Vaud, le résultat de cette votation est attendu avec un grand intérêt, tant la protection de son environnement, la pratique de la chasse, de la pêche et la beauté de ses paysages font la fierté de ses habitants.
Votons OUI à cette révision.
Carole Dubois ,
députée et Dominique Bonny
ancien député de la Vallée de Joux