• ABONNEMENT
  • PUBLICITÉ
  • BOUTIQUE
  • CONTACT
  • PLACE DU MARCHÉ
Feuille d'Avis de la Vallée de Joux
  • Facebook
  • YouTube
  • Instagram
  • Contact

Votre publicité

en ligne et dans le journal

  • Accueil
  • Vie locale
  • Sport
  • Avis officiels
  • Avis mortuaires
  • Annonces
  • Archives
  • Accueil
  • Vie locale
  • Sport
  • Avis officiels
  • Avis mortuaires
  • Annonces
  • Abonnement
  • Publicité
  • Boutique
  • Archives
  • Contact
  • Place du Marché
Accueil » A la Une » Des élèves combiers ont brillé en futurs avocats

Des élèves combiers ont brillé en futurs avocats

La rédaction 19 mai 2023 7 h 00 min Pas de commentaire

La finale du concours de plaidoirie et d’éloquence « Le procès de la tech’ », samedi dernier, a été le point culminant de trois mois d’efforts, de préparation et de qualifications pour deux jeunes duos. L’un des deux a même manqué pour un cheveu la plus haute marche du podium.

La délégation combière, familles des finalistes, leurs camarades et leurs familles et amis de l’école, représentaient au moins un tiers du public lors des finales de Renens.

À la base, il y a l’idée de Leïla Delarive de permettre à des élèves de huit à seize ans d’appréhender les grands enjeux de la numérisation à travers une approche originale: celle du procès. Avec l’Empowerment Foundation, qu’elle préside, cette avocate et entrepreneur férue de tech organise une salle d’audience et de vraies-fausses plaidoiries prononcées par les participants, devant un jury de professionnels aussi bienveillants que sérieux – sur la mode de Top Chef juniors, mais dans le monde de la justice. Tout est réel dans cette aventure de trois mois: le cas soumis aux élèves et qu’ils vont plaider, l’encadrement professionnel… si ce n’est que le verdict vient, non pas condamner ou innocenter un accusé, mais bien récompenser le duo d’élèves le plus méritant. 

Trois mois d’efforts

En février, se souvient Myriam Kormann, responsable pédagogique du primaire à l’école privée Chrysalide, les quatre élèves qui se sont inscrits ont commencé par découvrir le cas. 

Lors de la première édition, il s’agissait de déterminer les responsabilités dans un scénario de robot meurtrier; cette année, d’une affaire d’usurpation d’identité : une entreprise IT avait « omis » d’effacer les données de ses clients, comme le prescrit la loi et suite à un problème informatique, ces données, y compris des mots de passe, avaient fuité en ligne où des pirates avaient pu s’en emparer et les utiliser à leur propre compte. Du vraisemblable et de l’actuel!

Premier obstacle pour les élèves: comprendre les termes («c’est quoi, une usurpation?», «c’est quoi, le droit à l’oubli?») puis les enjeux, soit les risques de l’identité numérique, comme quand on perdait son trousseau de clés au supermarché.

Plaignants ou défenseurs ?

Deuxième étape, toujours à raison d’un midi par semaine, hors temps scolaire, donc: se familiariser avec la plaidoirie. Comment elle se construit et comment elle se prononce, c’est l’art de l’éloquence. La fondation Empowerment a alors mis à disposition des élèves deux expertes, lesquelles leur ont donné un cours de base sur la cyber sécurité.

Puis les quatre équipes combières se sont vu attribuer leur rôle: partie civile (plaignant) ou défense (de la société IT mise en cause). À ce stade, les participants se sont vu assigner un coach, auquel les élèves ont dû envoyer le texte de leur plaidoirie pour évaluation et commentaires. « Au début, les élèves étaient impressionnés – pensez, des avocats ! Mais ceux-ci ont été incroyables de disponibilité pour des élèves aussi jeunes et un exercice aussi ludique », s’enthousiasme Myriam Kormann.

Les participants : Salomé Mathieu (8H) et Mia Renaud (7H) coachées par Me Morgado. Anaé Rochat et Noah Gut (9H) coachés par Me Karmass. Leur enseignante qui a porté le projet : Myriam Kormann.

Coup de cœur du jury pour deux filles

Les demi-finales ont eu lieu à Lausanne au début mai. Huit équipes, de tout le canton, se sont présentées devant la présidente du tribunal et ont plaidé, en duo, pendant dix minutes. Le petit jury de trois personnes a éliminé la moitié des candidats.

Sur les quatre équipes restantes, la moitié était combière – et représentait les plus jeunes de ces avocats en herbe. Puis samedi dernier, les finales ont eu lieu au gymnase de Renens, que les Combiers connaissent bien. Des micros, une caméra, une magistrate en chair et en os pour présider le jury: tout était fait pour tester les nerfs des élèves.

Si, au final, l’équipe combière constituée de Mia et de Salomé a été battue, les deux filles ont épaté le jury. Ce dernier a relevé l’aplomb des filles, notamment la seconde qui est sortie de son script pour improviser une réponse à la présidente.

De vraies compétences acquises

Que reste-t-il de cette aventure à vocation pédagogique? Myriam Kormann: «En trois mois, nos élèves se sont familiarisés avec les enjeux d’internet. L’une d’elles a déclaré qu’elle ne mettrait plus rien de personnel en ligne. Mais leur apprentissage principal, c’est l’assurance qu’ils ont gagnée en eux, d’être allé au bout et d’avoir appréhendé le stress: comment je le perçois dans ma tête, dans mon corps, comment il m’affecte et comment je le gère. L’une des élèves nous a déclaré : “ Dans le groupe d’enfants dont je fais partie, je me sens maintenant cap’ de parler en public ”. Au fond, c’est un bout de découverte de soi ! » Vu l’engouement, probablement que l’aventure sera reconduite.

L’Empowerment Foundation voudrait élargir son audience, vu que les compétences acquises au travers de cette aventure sont réelles. Mais cela ne va pas de soi. Il faut, d’une part, être ouvert à des approches pédagogique novatrices et sur le plan organisationnel, de la souplesse et un engagement extrascolaire des enseignants. « Tout cela favorise évidemment les écoles privées, du moins pour l’instant », constate Myriam Kormann.

C’est la troisième année consécutive qu’avait lieu ce concours interscolaire et la première année que des équipes combières participaient, toutes issues de l’école privée Chrysalide. « Le procès de la tech’ » y a été proposé comme cours facultatif. Et pour la première année, le concours s’est ouvert aux gymnasiens. 

Les finales du Procès de la tech ont eu lieu le samedi 13 mai au Gymnase de Renens, où sont par ailleurs enclassés la plupart des gymnasiens de La Vallée.

Mia raconte

J’ai appris autant sur la tech’ que sur le métier d’avocat: les enjeux de la technologie – qu’il faut faire très attention sur les écrans et les réseaux, plus tout ce qui est de la justice, du procès, du droit. Comment capter l’attention du public, qu’il faut aussi se préparer, s’échauffer, répéter pendant des mois, même si tout se joue sur dix minutes. Mon meilleur souvenir ? D’avoir parlé devant de vrais juges, avec le soutien des gens de La Vallée et avoir terminé deuxième du canton alors que j’étais la plus jeune, avec mon associée « Maître Salomé ». Un des jurés nous a dit qu’il craignait de se retrouver face à l’une de nous en vrai, lors d’un futur procès; mais il a dit qu’il serait sans doute à la retraite.

La rédaction |Voir tous les articles de La rédaction


« Article précédent
Article suivant »

Laisser un commentaire

Cliquez ici pour annuler la réponse.

Souscrivez un abonnement
Le meilleur de la Feuille d’avis dans votre boite mail chaque semaine
Suivez-nous
Dernière vidéo
A propos de la FAVJ

Éditée depuis 1840, la Feuille d’Avis de la Vallée de Joux apporte un éclairage sans cesse renouvelé sur la vie locale et traite chaque semaine les sujets phares de l’actualité régionale. Ancrée dans son époque, c’est également une Place du Marché permettant aux particulier d’acheter et de vendre gratuitement et simplement des biens et des services.

Imprimerie Baudat

En plus de l’édition de l’un des plus anciens hebdomadaires de Romandie, l’Imprimerie Baudat propose également un service de premier plan et des infrastructures dernier cri pour mener à bien tous vos projets d’impression. Contactez-nous dès aujourd’hui pour obtenir une offre !

Contactez-nous

Imprimerie Baudat et
Feuille d’Avis de la Vallée de Joux SA
Le Crépon 1 – L’Orient
Case postale 120
1347 Le Sentier

Tél. +41 (0)21 845 55 27
Fax. +41 (0)21 845 44 52

imprimerie@baudat-favj.ch

Site by Pmbcom
Scroll to top